samedi 26 février 2011

Réel problème informatique ou tentative d'escroquerie du CFCAL


Une habitante de la Gironde, Ecrivain public à la retraite, vient de piéger le Crédit Foncier et Communal d'Alsace et Lorraine-Banque en découvrant, en mai 2010, que cette institution s'octroyait, à son insu et sur son dos, un surplus d'intérêts sur capital emprunté et ce, depuis neuf ans !

L'Etablissement strasbourgeois, spécialiste du rachat de crédits et de la restructuration de dette, s'est alors expliqué, des irrégularités constatées, en invoquant un "dysfonctionnement du système informatique" auquel, bien sûr, cette cliente ne croit pas. La banque en cause a fini par restituer les sommes indûment  prélevées sans toutefois envisager une quelconque rémunération du montant bloqué...
Il n'en demeure pas moins que de telles dérives de notre système bancaire méritent d'être dénoncées et portées à la connaissance du grand public et notamment des clients de cette banque afin qu'ils vérifient le strict respect des conditions de leur contrat et réclament leur dû.
 
L'affaire a ainsi débuté en mai 2000 lorsque cette même cliente, soucieuse d'assainir sa situation financière, décide, via un courtier de la région bordelaise, de souscrire un prêt à taux variable auprès du CFCAL. Elément essentiel du contrat, le taux , basé sur l'euribor 12 mois, est révisé annuellement à la date anniversaire du contrat,en l'occurence le 16 mars de chaque année, et est majoré de surcroît, d'une marge confortable de l'Etablissement à hauteur de 2,75 %.
C'est alors que cette cliente se met en tête de vérifier, par elle-même, le fameux taux du jour J en se référant notamment au site officiel de la Banque de France. Et là surprise ! Plus elle fait défiler sous ses yeux l'historique des taux pratiqués entre banques quotidiennement, plus elle constate que tous les ans, sa propre banque lui extorque, en toute impunité, et surtout dans un non-respect du contrat,un surplus au final non négligeable...
Elle formule alors une réclamation en bonne et due forme à ladite banque et reçoit quelques trois semaines plus tard, un virement interbancaire portant la mention"restitution".
Il est donc recommandé aux clients victimes du CFCAL, de vérifier scrupuleusement  cet élément essentiel et de répondre  à ce message afin que vous puissiez être conseillé et aidé gracieusement bien sûr !
Cordialement à tous